La surdité face à la pandémie. Un silence qui nous interroge tous

L’histoire socio-culturelle de la surdité naît en France au milieu du XVIIIe siècle. Charles-Michel L’Épée – un prêtre inconnu auquel l’Assemblée Constituante accordera 1791 le titre bienfaiteur l’humanité fait connaissance fortuite deux sœurs sourdes. Étonnamment pour l’époque, elles communiquent par langage visio-gestuel, habituellement très peu pratiqué les sourds. Depuis toujours, être sourd signifiait considéré « naturellement » inapte à toute activité linguistique et cognitive. Pourtant, comprend que déconstruire ce préjugé il suffirait sourds accèdent l’instruction vue. Sa rencontre inattendue lui avait démontré ces derniers avaient « à portée main » une langue qu’ils maîtrisaient spontanément qui renversait ainsi tout ordre discours concernant. C’est exactement réalisa lorsqu’il décida « mouler » naturel des qu’il devienne système « méthodique » signes finalement signes. Dès lors, on assiste échange pas depuis n’aura d’égale. Gagné droit leur propre parole, peuvent se vivre comme citoyens. Toutefois, XIXe siècle, l’histoire culturelle a terriblement ralenti point d’être complètement arrêtée moment. Suite célèbre Congrès Milan 1880, l’emploi fut interdite dans écoles En Italie ailleurs, faudra plus d’un siècle avant sorte clandestinité laquelle cet événement l’avait contrainte. Par est jamais vraiment sorti l’« audisme » dont l’expression explicite définie. Des traces subsistent tous niveaux vie sociale culturelle, notamment politiques relatives l’information. Celle période pandémie Covid-19 n’a différence.